Hommages
Grands Carnavaleux devant l’Eternel, nous ne les oublions pas
Pierrot Josquin
Notre société a perdu l’un de ces piliers : membre fondateur,
membre du comité, membre d’honneur et surtout ami.
Pierrot ne savait pas dire « non », à deux reprises il avait repris le secrétariat. Il était toujours là pour nous conseiller, pour nous
donner une idée nouvelle. On lui doit les premiers cinquante
francs, la première Guggen, les élections et j’en passe.
Pierrot ne sera pas à la fenêtre cette année, mais il sera quand
même avec nous, dans nos pensées et dans nos cœurs.
De là haut, aide-nous à accomplir ton Carnaval.
Louis Frossard
Grand Carnavaleux devant l’Eternel, Président du Carnaval, Pilier et Ami
Staline
Tu t’en es allé pendant Carnaval, presque sans bruit. Laisses nous te dédier ce Carnaval 2014.
Hommage à toi l’Ami !
Rejean
Tu nous manques Calice !!!!
Gaëlle
Souvent les mots ne suffisent pas. Nous laissons nos pensées aller à toi.
Panam
Hommage à Bernard Giroud, connu et reconnu uniquement sous le nom de Panam!
Padam…. Padam…. Padam!
Des toujours qu’on achète au rabais!
Panam Panam Panam!
Pour toujours dans le coeur des Bordillons!
Entre la chanson de Piaf et le surnom de Bernard, il n’y a pas de cause à effet. Entre la chanteuse et le maçon non plus. Quoique… C’était deux écorchés vifs, deux personnages à part, deux tronches, deux soupes au lait… qui préféraient le liquide rouge…
Quand Panam entrait dans un bistrot, du Bourg forcément, il y avait souvent un instant de silence mêlé à l’inquietude » qui allait recevoir la 1ere vanne? » Celui qui avait le malheur de l’ouvrir avant lui, de lui adresser uncompliment… se voyait immediatement traité de » Potré d’almanach » » Potré d’arole » ou encore » tu me fais l’effet de la rhubarbe » Si personne ne disait mot, il était un brin gêné. L’air bougon il prenait le temps de choisir sa cible… car il y avait toujours un potré qui avait le bon profil. Entre le coiffeur: une tête à pied nu! Le radical : membre de la Couchepinerie! Le gars de la ville qui venait : emmerder les
Bordillons! le Simonetta qui vendait de la piquette : que lui seul pouvait boire! le laitier qui tirait la gueule! Celui des 3 C qui
présentait le plus beau Harem derrière son bar! ou encore l’ami Deux Décis qui avait grand tort de passer plus de temps au bistrot qu’au boulot! Les bons clients, Panam n’en manquait pas. Mais ce serait oublier que Panam etait avant tout un bon type, un solitaire qui, paradoxalement, ne pouvait pas rester seul… un des derniers Mohicans que le Bourg a produit. Un homme entier, sincère, foncièrement honnête qui, après quelques litrons de rouge entonnait; » On s’est aimé sur un tas d’fumier…. les amoureux
oui oui, les amoureux non non, les amoureux sont toujours malheureux »
Comme l’amitié est aussi forte que l’amour, ceux qui t’ont connu n’oubliront jamais la casquette, la cigarette et cette voix de sentor. Sacré Panam! Tu nous manques.
Comme tu n’es plus là pour nous répondre, on ose conclure ainsi: « Repose en paix, espèce de super potré »